Acquisitions / restaurations

Don

Les ayants-droits de Mme Rossignol ont fait don de la magnifique boîte à sel que celle-ci avait déposée au musée depuis le milieu des années 60, boîte réalisée par Pierre Tan, son ancêtre, marinier.

Qu’ils en soient remerciés.

Boîte à sel

Les Amis du musée ont acquis pour le musée cette superbe boîte à sel. Datée de la fin du 19e siècle, provenant sans doute d’Anjou, elle est en chêne sculpté et peint en rouge, noir et or. Elle présente un décor gravé d’un double coeur entouré de deux étoiles sur le couvercle et d’une croix de Malte encadrée de quatre étoiles en façade. Les côtés sont notamment ornés d’une croix de Malte entourée de deux corbeilles fleuries et de deux étoiles.

Dépôt Messemin

Cette année, la famille Prévost-Gili a consenti le dépôt d’une dizaine de pochades et de 2 grandes toiles du peintre Eugène Prévost dit Messemin. Elles sont actuellement présentées dans le parcours permanent.

Un dépôt du MUCEM

En ce début d’année 2023, le MUCEM a accepté le dépôt au musée de la marine de Loire de 3 pièces exceptionnelles issues de ses collections, 3 faïences.

La plus remarquable est un pichet de forte taille en faïence de Nevers, cadeau commémoratif d’un charpentier, représentant entre autres une scène de goudronnage de cordage à l’aide d’un bac, de guipons et de chaudrons, une scène rarement représentée.

Le second est un saladier au pont de Nevers, aux couleurs éclatantes. Enfin une petite assiette en faïence de Gien, représentant Saint Nicolas vient compléter le lot.

Ces 3 pièces sont dès maintenant visibles dans nos vitrines.

Transfert de propriété

En 2022, 4 objets achetés et déposés par l’Etat au musée de la marine de Loire sont devenus la propriété définitive de la Ville et de son musée. Il s’agit de 3 faïences de Nevers acquises en 1986 et d’une magnifique cassette sculptée déposée par le MUCEM (anciennement musée des Arts et Traditions populaires).

Un saladier en Nevers

En 2022, les Amis du musée ont acquis lors d’une vente un magnifique saladier au pont de Nevers et en ont fait don au musée.

À la fin du 18^e siècle, la faïence de Nevers est un produit devenu courant mais encore cher. Parmi les commanditaires, plutôt aisés, on trouve une petite communauté de maîtres-mariniers ou de commerçants liés au transport de la faïence.

Comme nombre de saladiers dit au « pont de Loire », celui-ci représente un décor ligérien, associé à un patronyme et un saint.

Un pont à neuf arches orne le registre supérieur. L’arche marinière est identifiée par une lanterne, et deux personnages, appuyés au parapet, observent la Loire. Différents bateaux naviguent, évoluant entre les balises du chenal navigable. Au registre inférieur, passe un superbe train de bateaux reliés entre eux par des cordages (cinq chalands suivis d’allèges). Au centre, Saint Charles Borromée, homonyme du commanditaire de la faïence, Charles Muset, prie devant un autel. Deux ancres de marine de Loire entrecroisées symbolisent très certainement l’activité du commanditaire, en lien avec la marine marchande et le commerce fluvial.

Une horloge comtoise

Une horloge donnée par un particulier vient remplacer celle présentée jusqu’à présent. Elle a appartenu à une famille de mariniers de Châteauneuf et datée du début du 19e siècle. La porte est ornée d’une magnifique ancre de Loire en bois incrusté.

Un tableau sur ardoise

L’Association des Amis du Musée de la Marine de Loire a fait don au musée d’un petit tableau peint sur ardoise. Il s’agit d’une représentation naïve de l’écluse du canal d’Orléans à Combleux, réalisée par l’un des éclusiers à la fin du 19e siècle.

Un carnet de croquis

L’association des amis du musée a acquis en vente aux enchères un album de dessins de paysages daté de 1844. Les paysages sont rapidement esquissés, saisis sur le vif. Beaucoup sont situés sur les bords de Loire et dessinés depuis le fleuve. Leur auteur les a sûrement réalisés au cours d’un voyage sur un voire plusieurs bateaux. A cette époque, le bateau à vapeur était largement privilégié pour le transport de voyageurs.

Un tableau de H. Hanoteau

Un tableau, intitulé La pêche du saumon sur la Loire, a été acquis lors d’une vente aux enchères.

Ce tableau a été réalisé par le peintre paysagiste Hector Hanoteau (1823-1890). Artiste renommé, il a participé chaque année au Salon de 1847 à 1889. Il représente une scène de pêche, un bateau portant un carrelet est amarré, ses occupants se réchauffent autour d’un feu sur la berge.

Restauration du tableau de Bazouges sur le Loir

De Henri Jacques GUEYRARD (1804-1868)
Le musée a acquis deux paysages des bords du Loir de Henri Jacques Gueyrard.

Ce tableau a été restauré par l’Atelier Arts & Sciences à Auxerre. Les vernis très jaunis trahissaient la fraîcheur de ses couleurs d’origine.

Comparez! avant et après restauration

Tapisserie aux armes des La Vrillière

Le musée a bénéficié d’un don remarquable cette année, une tapisserie ayant appartenu aux anciens propriétaires du chateau de Chateauneuf-sur-Loire a été léguée au musée par un collectionneur américain.

Cette tapisserie est mentionnée dans l’inventaire après décès de Louis II Phélypeaux de la Vrillière de 1681: « une tenture de neuf pièces, provenant des ateliers de Paris, […], représanta[nt] « les armes de la maison dudict deffunct seigneur de La Vrillière »… ». Elle est encore présente dans les inventaires après décès de 1777.

Cette pièce représente les armes des Phélypeaux de la Vrillière. Sur le blason sont rappelées les armes des Phélypeaux « « 1 et 4 d’azur semé de quintefeuilles d’or au franc quartier d’hermines » écartelées avec celles des Cottereau « 2 et 3 d’argent aux trois lézards de sinople », alliance contractée entre les deux familles à la fin du XVe siècle .

Un aménagement sera réalisé pour présenter cette pièce au public dans les prochains mois.

Restauration du tableau de la Flèche

Ce tableau a été restauré par l’Atelier Arts & Sciences à Auxerre. Les vernis très jaunis trahissaient la fraîcheur de ses couleurs d’origine.

Comparez! avant et après restauration

Fauteuil cabriolet, époque Louis XV

Ce fauteuil, en hêtre mouluré, est caractéristique des fauteuils de style Louis XV. Ce fauteuil faisait partie du mobilier du château à la fin du 18e siècle.

Le propriétaire était alors le Duc de Penthièvre. Fils du comte de Toulouse, petit-fils légitimé de Louis XIV et de Madame de Montespan, le duc de Penthièvre possède la troisième fortune de France lorsqu’il acquiert en 1783 le domaine de Châteauneuf-sur-Loire.

Le bateau-lavoir sur les rives de Loire à Blois

De Jules CONTANT (1852-1920)

Dans un style allusif, Jules Contant figure les quais de Blois où deux bateaux-lavoirs sont amarrés.

Le premier bateau-lavoir, est à deux niveaux. Généralement le rez-de-chaussée était réservé aux activités de lessive, l’étage étant utilisé pour sécher le linge ou occupé par le logement du gérant ou du propriétaire. Un toit en zinc recouvre l’ensemble.

Indienne, vers 1790

Cette toile est une indienne imprimée à la planche de bois en quatre couleurs, rehaussée au pinceau de bleu.
Elle s’orne de motifs de fleurs et de fruits exotiques (courges et grenades accolées). Cette indienne provient de la manufacture de François Jacques de Mainville, fondée à Orléans en 1762.

La flèche, vue des bords du Loir, 1863

De Henri Jacques GUEYRARD (1804-1868)
Le musée a acquis deux paysages des bords du Loir de Henri Jacques Gueyrard.

Cette huile sur toile représente la ville de la Flèche, vue depuis les bords de la rivière. On distingue au second plan : un lavoir où s’activent de nombreuses lavandières, une cale et un chaland amarré. Ce chaland est un chaland moderne, où la traditionnelle piautre a été remplacée par un gouvernail axial sur ferrures.

Le Val de la Loire pendant l’inondation, les 21, 22 et 23 Octobre 1846

De Charles Pensée (1799-1871)
Cette gravure met en scène un sauvetage pendant les terribles inondations de 1846.

L’un des sauveteurs tend une perche à un homme qui s’accroche à un tronc d’arbre à la dérive. Un peu plus loin des hommes font signe de venir les chercher : certains ont trouvé refuge sur le toit d’une maison tandis qu’un autre a grimpé dans un arbre. Cette crue catastrophique, inégalée depuis 1790, fut l’occasion d’actes de bravoure de la part des mariniers.

Plumier, 1846

Ce plumier, en hêtre taillé, est orné de quarts de rosaces dans les écoinçons, de frises de dents de scie, de motifs de cordages et de poissons gravés (probablement des esturgeons).

Ce type de motifs se retrouvent communément sur les objets liés à la marine de Loire. Il porte une inscription gravée : « FAIT LE PREMIE / NOVEMBRE 1846 ».

Don

Boîte à sel

Dépôt Messemin

Un dépôt du MUCEM

Transfert de propriété

Un saladier en Nevers

Une horloge comtoise

Un tableau sur ardoise

Un carnet de croquis

Un tableau de H. Hanoteau

Restauration du tableau de Bazouges sur le Loir

Tapisserie aux armes des La Vrillière

Restauration du tableau de la Flèche

Fauteuil cabriolet, époque Louis XV

Le bateau-lavoir sur les rives de Loire à Blois

Indienne, vers 1790

La flèche, vue des bords du Loir, 1863

Le Val de la Loire pendant l’inondation, les 21, 22 et 23 Octobre 1846

Plumier, 1846

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